jeudi 19 juin 2025
samedi 14 juin 2025
Dite-moi
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Serge
Oh dite-moi
L’antre de ma tristesse, c’est dans la brume de ma raison, quand je sombre dans de lugubres ombrages parcourant les ténèbres du ciel. Bouleversée, je me dis que tu ne dois sûrement pas m’aimer ni vouloir me revenir. Je me perds alors dans un cortège solitaire où règne en maître, la vallée des peines.
Si tu savais comme j’ai mal, je ne comprends pas pourquoi tu me refuses ton amour. Le soleil sur mon corps, frisonne et le ciel voilé de grandes voiles blanches déroule son tapis de cendre. Seule sur la grève où sommeille la marée, je cherche en vain la trace de tes pas.
Ces rivages parsemés de joncs et de roseaux, indifférents, s’avancent dans la mer, s’abandonnent aux nappes des grandes déferlantes. Je pense à toi mais la nuit qui fait fuir le jour, étend dans mon cœur la douleur.
Et meurtrie, c’est dans cette antre que je me réfugie et que je cri ton nom rester muet dans ma gorge.
Ô Dieu se peut-il qu’il ne me reviennes jamais ? Que mon cœur se noie dans les eaux d’un infini gouffre ? Que pourrai-je donner pour être exaucé, pour que la lune rousse nous prenne et nous berce d’amour ? Oh dite-moi.
© Janedeau
Derferlante : Peut se référer à une vague qui se brise sur le rivage
vendredi 13 juin 2025
Dans les coulisses de ma solitude
.Serge
Dans les coulisses de ma solitude
Il est des jours où le soleil se promène sur des flots de tristesse. Et dans mon calepin usé, ton nom pleure en larmes de sang.
Parfois ma peine plus profonde encore que les abîmes de l’océan t’appelle. Mais tu ne m’entends pas. Tu ne me réponds pas. Mon cri rempli de douleur se heurte aux échos du vent qui frisonne.
Je suis seule dans ce monde, à rêver, seule à voir le ciel s’écrouler sur mon âme meurtrie. Où es-tu donc mon amour, me reviendras-tu un jour ? Les étoiles de tes yeux ne glissent plus au fond de mes yeux. Peut-être les retrouverai-je suspendues en haut de la brume de ma raison ? Je cherche alors ton visage sur d’autres sphères, reculant le soleil tardant à se coucher. Je veux te retrouver, te voir, te toucher, t’embrasser, m’endormir au creux de tes bras.
La nuit, je viens boire aux sources amères de mélancolie et la nostalgie me fait des bleus au cœur. Je crie et crie encore ton nom mais ma gorge reste nouer. Aucun son ne sort et j’ai si mal. Amour, c’est pour toi que j’écris, que je laisse vagabonder mon esprit dans la clairière de ton cœur. Me verras-tu et m’entendras-tu ? Vois, cette douleur de l’absence me brise.
©Janedeau
samedi 7 juin 2025
Acrostiche : Serge
Acrostiche : Serge
Sers-moi fort dans tes bras, mon amour
Emmène-moi plus haut que le ciel encore
Regardons ensemble la terre tournoyer
Gravissons les marches vers l’avenir
Enivre-moi à la douceur de tes baisers.
©Janedeau